C’est ce que soutient l’Ambassadeur de Chine en Algérie. Dans une courte intervention partagée sur les réseaux sociaux, LI Jian a déclaré que « certaines entreprises chinoises démarrent bientôt leur coproduction automobile avec l'Algérie», sans trop s’attarder sur le sujet. Une démarche qui ne fera que renforcer davantage la coopération entre les deux pays, selon l’ambassadeur qui a rappelé que son pays est le plus grand constructeur en Algérie dans le domaine des infrastructures alors qu’il est le premier fournisseur de l’Algérie depuis 2013 dans le domaine commercial avec des produits qui se distinguent, selon lui, par un «très bon rapport qualité-prix». Pékin est également un des principaux partenaires de notre pays dans le domaine industriel.
Et cette nouvelle annoncée par l’Ambassadeur chinois à Alger s’inscrit en droite ligne de l’arrivée d’ici quelques semaines de véhicules de la marque Geely sur le marché algérien. Un constructeur chinois qui, visiblement, fera partie des bénéficiaires des agréments qui vont être attribués début avril prochain après les trois déjà délivrés, à savoir Fiat, Jac et Opel.
Tout indique, en tout cas, que ces constructeurs autorisés à l’importation et la commercialisation de leurs véhicules se sont engagées à produire, à terme, localement.
Ce qui aura un impact sur les prix des véhicules, notamment les asiatiques qui, cerise sur le gâteau, offrent l’avantage d’avoir des modèles à des prix abordables comparativement à ceux d’autres marques.
Pour rappel, la commercialisation des véhicules a repris le 19 mars dernier avec Fiat Algérie qui avait annoncé les prix de ses quatre modèles qui sont désormais commercialisés en Algérie, en attendant le démarrage, vers la fin de l’année en cours de son usine sise à Oran.
Larbi K
