Femmes, hommes mais surtout jeunes adolescents en quête d'une belle musculature. Un phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années, certains parlant de l'effet Coronavirus qui aurait provoqué une sorte de prise de conscience chez la jeunesse au sujet de son patrimoine santé. "Au moment où il était interdit de se réunir dans des espaces clos et que nous baissions les rideaux, des jeunes nous demandaient de leur prêter du matériel et accessoires pour des exercices en plein air. J'avais vraiment parfois l'impression qu'ils étaient, pour leur part, accros aux séances de fitness..." témoigne Djamel, propriétaire d'une salle de bodybuilding. Hakima, mère de deux ados, renchérit :"Ils me coûtent 3000 DA/mois pour l'abonnement en plus du régime alimentaire sévère et onéreux en fruits, protéines sans parler des produits spéciaux en poudre dont je me méfie, personnellement."Ajoutant cependant qu'elle préférait évidemment ces frais de fitness à ce risque permanent de voir ses enfants tomber dans le piège de la consommation de drogues.
En juillet 2022, entre le secteur public et le privé, le nombre total d'installations et de complexes sportifs actifs était de 2282 selon une étude (L-Analyst.com) qui donne le nombre de 19500 habitants pour une salle de sport en Algérie contre 15300 en France, à titre comparatif. La preuve que l'Algérie n'est pas en reste dans ce domaine de l'activité physique si bénéfique pour la santé.
Nordine Mzala
